Le dark social fait référence aux contenus partagés dans l’ombre des médias sociaux, par SMS, mails, messageries instantanées. Leur volume ne peut être mesuré par des outils analytics standards. Ce terme a été employé dès 2012 par Alexis C. Magrigal, alors journaliste à “The Atlantic”.
Le dark social est une communication privée, un copier/coller de liens, tout simplement. L’information transite de pair à pair, dans un premier cercle relationnel. Pas de like, de partage, d’indice de popularité, dans le dark social network, le voyeurisme et l’exhibition sont sur le banc de touche.
Un partage d’information de pair à pair ciblé et personnalisé
Ce bruyant murmure prend de plus en plus d’ampleur avec la multiplication des applications mobiles de messageries instantanées. C’est avec notre premier cercle relationnel que nous partageons de nombreuses informations ciblées. Nous les regardons avec intérêt, puisqu’elles sont diffusées par des personnes de confiance, des personnes que nous connaissons bien, qui partagent des centres d’intérêts communs. Notre attention se focalise d’autant plus sur ces partages privés que sur un flux constant d’informations diffusées par n’importe qui.
Mesurer les conversations et générer de la perfomance marketing
Ce réseau informationnel souterrain représente plus de 60% des partages sur la toile. Loin d’être négligeable, de nouveaux produits de tracking ont vu le jour dans le but de mesurer le poids de ce dark social. Po.st : “Capture what you’ve been missing” est l’un d’eux. Il propose plusieurs outils pour connaître le nombre de personnes qui copient/collent du contenu (url ou bouts de texte).
Il est nécessaire pour les marques de s’adapter aux usages des individus qui partagent de nombreuses informations en dehors des réseaux sociaux dit classiques. Ces points de contacts sont une réelle opportunité, encore faut-il se projeter, savoir les mesurer et les analyser.
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