21.02.22
8 MIN

Cet article est la retranscription écrite d’une capsule audio diffusée lors de la 2e édition des Audio Days. Pour en savoir plus sur cet évènement, rendez-vous sur audio-days.com. Vous pouvez également écouter la capsule à la fin de cet article.

Je suis Pauline Avenel-Lam et je suis chargée de la communication de la Fondation L’Oréal. En deux mots, la Fondation L’Oréal agit en faveur de ce qu’on appelle l’empowerment des femmes au travers de trois domaines d’intervention en particulier, qui sont la recherche scientifique, l’action climatique et la beauté inclusive. C’est sur ce dernier sujet, la beauté inclusive, que j’aimerais vous partager un case study comme on dit, sur le podcast que nous avons lancé pour communiquer sur ce sujet. Juste avant de rentrer dans le vif du sujet, qu’est-ce qu’on entend par beauté inclusive ? En fait, c’est l’idée que, loin d’être superficielle, la beauté, ou plutôt d’ailleurs le fait de prendre soin de soi, ça va être clé pour accompagner des personnes en situation de fragilité, de vulnérabilité, et c’est ce que la Fondation L’Oréal va faire au travers du développement de soins dits de socio-esthétique. C’est une discipline vraiment à part, vraiment particulière, réalisée par des professionnels spécialement formés pour prodiguer à des personnes et des femmes, notamment en situation de précarité ou de maladie, des soins de beauté et de bien être pour leur permettre de se sentir mieux, regagner confiance, l’estime de soi, se réconcilier avec son corps et son image, et in fine, se retrouver. Et c’est d’ailleurs le nom qu’on a donné à ce podcast « Se retrouver ». L’idée, c’est de donner la parole à ces femmes au parcours marqué par la précarité, et à travers leurs récits, ces femmes évidemment éprouvées par la vie, vont raconter l’impact des épreuves sur leur rapport au corps. Quelles relations est ce qu’on entretient avec son corps quand, finalement, on doit se concentrer sur sa survie ? Puis, expliquer comment elles sont parvenues à changer leur regard sur elles-mêmes et à se retrouver.

Pourquoi on a voulu prendre la parole sur ce sujet ? C’était pour surtout faire de la pédagogie sur l’importance de prendre soin de soi quand on est fragilisé. Rappeler que c’est loin d’être anecdotique, que ce n’est pas réservé à une catégorie de personnes privilégiées et donc expliquer tout l’intérêt de la socio-esthétique. Après, il y avait aussi la volonté de donner la parole à des femmes que l’on n’entend jamais ou en tout cas trop peu.

Après le choix du podcast en tant que média, il est apparu assez vite évident parce qu’on est quand même sur un sujet évidemment sensible, de l’intime qui doit prendre le temps d’être raconté, et c’est sûr que c’est plus facile quand on entend juste une voix qu’il n’y a pas d’images, c’est plus facile d’accepter de raconter un parcours de vie accidenté. Ensuite, on a très vite fait le choix de se faire accompagner par des pros parce que pour tout vous dire, il y a quelques années, on avait voulu faire un premier essai, on a fait une première saison de ce podcast de façon beaucoup plus amateur et on s’est bien sûr rendu compte que c’est un métier et que si on veut que ça soit bien fait, avoir de l’impact, il faut des pros. Et donc, en l’occurrence, on a fait appel à Louie Media, on a été vraiment ravis de cette collaboration parce qu’on a trouvé non seulement une équipe, évidemment ultra compétente, mais aussi très en phase avec notre sujet. Ils ont tout de suite compris comment on pouvait le raconter et je pense qu’on s’est rencontrés aussi sur des valeurs communes. 

Ensuite, il est très vite apparu l’importance d’avoir une journaliste pour aller à la rencontre de ces femmes, parce que c’était important pour nous d’avoir cette approche journalistique, qui permet de bien rentrer dans le sujet, mais aussi sans billet. C’est Louie Media, qui nous a proposé Aïda Touihri. On la trouve évidemment formidable parce qu’elle est elle-même très engagée donc ça, c’était important, elle est connue des associations et surtout, elle fait preuve d’une empathie qui était vraiment absolument nécessaire sur ce sujet. En deux mots pour rentrer dans les coulisses de la prod, nous côté fondation L’Oréal, on a identifié parmi les associations qu’on soutient, des associations qui travaillent sur des terrains de la précarité différents parce que c’est important de montrer tous les visages de la précarité. Et ensuite, on a travaillé avec les associations pour identifier un bénéficiaire qui accepterait de témoigner et raconter son histoire, son rapport au corps, comment la socio esthétique a pu l’aider ? Après, Aïda a rencontré chaque personne en amont pour préparer l’interview qui a ensuite eu lieu, puis, on rentre dans le schéma classique de montage en studio. Nous notre place côté fondation, on est très peu intervenu dans le montage ensuite, parce qu’on voulait respecter l’intégrité des témoignages, on avait bien sûr des échanges avec les équipes de Louie Media, mais c’était plus parfois, pour recentrer un peu le sujet, plus des feedback presque d’auditeurs mais on a sincèrement eu assez peu d’allers-retours entre nous, de “retravail”, parce qu’on était hyper satisfait du résultat. Ce qui était essentiel, c’était en tout cas à notre sens et je pense qu’on a plutôt réussi, vu le sujet, c’était de pas rentrer dans quelque chose de misérabiliste, tire larmes, encore pire voyeuristes. On a beaucoup travaillé avec Louie Media et Aïda pour avoir le juste ton, on raconte, on ne tait rien, mais on a aussi une vraie pudeur et surtout, aucun sensationnalisme. 

Évidemment, la question en tant que pro de la communication, c’est quelle place pour la marque ? Alors déjà, je pense que c’est quand même important, on n’est pas vraiment une marque, on est une fondation, c’est quand même différent, vraiment différent, parce que par essence, on a une vocation d’intérêt général, on n’est pas là pour faire du business, on n’a pas de produits à vendre. Donc, je rappelle ici que notre objectif était vraiment de montrer l’intérêt et l’impact de la socio-esthétique plus que de parler de nous. D’ailleurs, on parle assez peu de nous, on en parle seulement dans les introductions et les conclusions qui sont dites par Aïda dans chaque épisode. Pour rappeler et être transparent sur le fait que c’est un podcast de la Fondation L’Oréal, on assume complètement et on est très, très fier de ce projet et aussi rappeler que les femmes qui témoignent, ce sont des bénéficiaires d’associations soutenues par la Fondation mais on met aussi très en avant ces associations, c’est important pour nous. 

Après le podcast, il faut être clair, c’est de toute façon, un média encore assez niche, en tout cas, plus niche que, par exemple, la télévision. Ça se démocratise beaucoup mais on n’a pas du tout la même ambition avec un podcast qu’une campagne média en télé ou en affichage. Donc, on ne peut pas s’attendre à avoir le même impact, en tout cas en terme quantitatif, mais c’est vraiment autre chose, et nous, là, ce qu’on voulait, c’était vraiment quelque chose de plus qualitatif parce que sur ces sujets, ça nous paraissait important, on n’est pas ici sur un sujet mass media. Après, on a été très, très agréablement surpris de l’accueil du podcast à son lancement, du nombre d’écoutes. Notre principal KPI c’est le nombre d’écoutes parce que dès la première semaine, on a atteint les 10 000 écoutes. Donc on attend évidemment la fin de la saison, on a 7 épisodes au total qui doivent sortir, pour dresser un bilan vraiment beaucoup plus clair. Mais en tout cas, ce lancement, selon les dires des professionnels, est quand même un très bon démarrage, sachant qu’en tant que fondation, on n’a pas non plus un très gros plan de communication pour accompagner le lancement. Nous les fonds, ils doivent aller à autre chose que faire de la communication pure, donc, évidemment, on a communiqué en interne sur nos réseaux sociaux, on a quand même fait un petit communiqué de presse et on a eu quelques médias partenaires, qui sont proches de nos valeurs, qui ont parlé de ce lancement de podcast, mais bon, on va dire que c’était quelque chose d’assez mesuré. 

Voilà en conclusion, si vous voulez vous faire une opinion, si vous voulez découvrir plus sur ce projet et vous rendre compte pourquoi, finalement, on a voulu le faire, je ne saurais que trop chaudement vous recommander de vous rendre sur votre plateforme d’écoute préférée. On est vraiment sur toutes les plateformes donc vous ne pouvez pas nous louper. Je rappelle que le podcast s’appelle « Se Retrouver » et évidemment ces épisodes, j’espère qu’ils vous toucheront !

Comme ce média Decriiipt, les Audio Days sont une création originale de notre Groupe Iteractii et de Intuiti, avec le soutien de supers partenaires et sponsors. Vous souhaitez nous écrire ? Envoyez-nous un mail à l’adresse contact@groupe-iteractii.com.

Cette capsule audio est également disponible sur les plateformes suivantes : Deezer – Spotify – Apple Podcast