12.10.22
3 MIN

Bienvenue dans ce nouvel épisode Flashback, un peu spécial. 


Si vous êtes un·e habitué·e de notre podcast, vous reconnaîtrez sûrement la voix de Carole Martin-Rogès. Sinon, vous êtes passé·e à côté de l’épisode le plus écouté de notre podcast !

PARTIE 1 – Rebondir, pour mieux repartir !

Depuis le premier épisode, de l’eau a coulé sous les ponts. Aujourd’hui, nous recroisons le chemin de Carole pour parler de sa rupture professionnelle. Le terme politiquement correct pour parler d’un sujet encore massivement tabou : le burn-out

Il faisait déjà beau, j’étais à Paris sur le trottoir. En face de moi, le numéro 26 de la rue la Condamine, c’est à ce moment-là que tout m’a semblé s’écrouler”.

Le jour de cette prise de conscience, les choses se sont alignées, et tout a pris son sens. Il était plus que temps pour Carole de réagir et de mettre certaines choses en place. On sait qu’il est difficile de garder le fil dans une génération animée par le culte de la performance. Et pourtant, ce qui domine chez Carole, c’est sa capacité à rebondir. Loin d’être un échec, elle a décidé de faire de son burn-out une force.. Une occasion de se réinterroger, pour prendre du recul. Chose qu’elle n’avait pas avant, le succès ayant la particularité d’être anesthésiant. Cette période de réflexion lui aura permis de prendre du recul sur ses ambitions et de définir ses objectifs. 

“J’avais ce sentiment que mes forces étaient d’être polyvalente, de traiter des sujets différents dans des modèles de direction. Et cette conviction, que je voulais me rapprocher de l’humain. Être au cœur des équipes, des structures et inventer des organisations pour les challenges que nous connaissons aujourd’hui.” 

Entre-temps s’offre à elle l’opportunité de prendre le poste de directrice de marque internationale chez Galderma, à Zurich. Le timing étant ce qu’il est, Carole se rend vite compte que ce n’était pas le bon choix. 

Comme le destin fait bien les choses, une nouvelle chance se présente à Carole. Celle de rejoindre My Little Paris. Sa mission ? Poursuivre ce qui a été construit par les fondatrices de la marque : transmettre des valeurs fortes et informer les consommateur·ices sur les nouvelles marques, tendances et sujets qui réinterrogent l’industrie de la cosmétique. 

PARTIE 2 – 90 jours pour atteindre ses objectifs

Ce nouveau départ, c’est l’occasion de prendre de nouvelles décisions. “Dans n’importe quel job, il est important d’avoir cette fameuse règle des 90 jours avec un projet, explique Carole. Il y a un côté plus stimulant et rassurant, quand vous êtes employé·e, à concentrer toute votre énergie sur un ou deux projets à la fois. Pour avoir la meilleure organisation interne possible, Carole tient à revenir à quelque chose de simple et à se recentrer sur la mission de My Little Paris. 

Nous parlons organisation, mais qu’en est-il des équipes ? Si travailler avec des collaborateur·ices plus jeunes est un véritable atout, le challenge consiste à faire preuve d’agilité pour manager au mieux une équipe qui déborde d’énergie. Et, sans doute, une génération qui n’a pas encore été formée à un modèle rigide et organisé. 

“Ce qui m’anime le plus, c’est d’accompagner les jeunes talents pour qu’ils aient, eux aussi, le sentiment d’être une rockstar. Je fais les choses avec cœur, en tout cas, je les fais du mieux que je peux et j’enchaîne les success stories.” 

PARTIE 3 – Qu’en est-il de l’influence marketing ? 

TikTok explose. C’est un fait. Résultat : notre manière de faire du marketing et, plus spécifiquement, de l’influence, change. Entre augmentation de l’engagement du public et expertise des leaders d’opinion, quatre points à retenir ; 

  • L’expertise : pour les marques, cela se traduit par une sélection plus poussée des profils influenceurs. On cherche des personnes avec un attrait pour le produit et avec une connaissance plus ample. On gagne en authenticité et en proximité avec le public. 
  • La data : un levier qui donne la possibilité aux marques d’évaluer la performance d’un profil influenceur en fonction de certaines données (position géographique, audience, qualification, reach…). De même, pour les influenceur·ses, c’est l’occasion d’avoir un pouvoir de sélection sur les marques. 
  • La responsabilité sociale liée à l’influence à deux niveaux. D’abord, s’assurer que nous partageons les mêmes engagements (causes, valeurs), avec le profil sélectionné. Ensuite, il s’agit de ne pas nier l’importance du travail fourni par les influenceur·ses. 
  • L’influence de l’intérieur ou employee advocacy. Un mot marketing, pour dire que les salarié·es sont aussi considéré·es comme les ambassadeurs clefs de l’entreprise. Il faut mesurer “le feu des collaborateur·ices” pour les projets qu’ils portent au quotidien. 

Son conseil lecture :

Loin, d’Alexis Michalik. Dans ce livre, Carole voit une façon unique de raconter l’histoire et de lier passé, présent et futur. Un beau parallèle avec le parcours professionnel. 

Le 40ème épisode de Flashback avec Carole Martin-Rogès, c’est parti !

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