Ça y est, vous avez décidé de passer le pas : vous lancez votre newsletter ! Vous avez défini le sujet et la fréquence, pensé au design et au ton que vous allez utiliser. Vous avez rédigé une V1, une V1.2. suivie d’une V2 jusqu’à arriver à votre version finale. Il ne vous reste plus qu’une étape avant de lancer votre newsletter dans le monde des internets : appuyer sur le bouton “envoyer”.
C’est la main un peu tremblante et les doigts croisés que vous vous apprêtez à le faire. “Et si votre newsletter n’était pas lue ?”. “Si elle faisait un bide monumental ?”.
Decriiipt enfile son chapeau pointu et brosse sa longue barbe blanche pour vous accompagner dans votre quête du Graal : une bonne newsletter, couronnée de succès.
Au chapitre d’aujourd’hui : les 4 détails qui améliorent les résultats de votre newsletter. Des détails tout sauf anecdotiques, issus de notre propre expérience sur Decriiipt, auprès de nos clients ainsi que de nos discussions avec de nombreux créateur·ices de newsletter.
Objectif : maximiser le taux d’ouverture
Si on se lançait dans une – analogie un peu discutable, on vous dirait que la boîte mail de votre lectorat, c’est comme Tinder. Il y a beaucoup de choses qui s’y passent, à condition de savoir se vendre.
Ici, pas de photos ou de bio, mais un expéditeur simple, un objet bien pensé et un preview text pour compléter le tout.
L’expéditeur : difficulté niveau 1
Personne n’a confiance en un expéditeur du type noreply@marque.fr. C’est pourquoi le nom de l’expéditeur se doit d’être un peu plus personnel. Bonne nouvelle, vous n’avez à le choisir qu’une fois.
Il peut s’agir du nom de votre marque (Flint, Datagif, Cabaïa…), de celui de votre média (Decriiipt par Iteractii, Time To Sign Off) ou de celui de votre newsletter si vous souhaitez lui en donner un (TL;DR de Benoît Zante par exemple).
Le petit + : personnalisez également votre adresse mail de manière à sortir du lot. Nous ? Vivelejeudi@decriiipt.fr, jour de l’envoi de notre newsletter.
L’objet : difficulté dernier niveau
Pour l’objet de votre mail, les choses se compliquent un peu. Il faut trouver le bon à chaque nouvelle édition. Celui qui correspond au contenu de votre newsletter et qui donne envie d’en savoir plus.
S’il n’y a pas de formule magique (on aurait bien aimé) pour le définir, certains paramètres peuvent vous y aider :
- Privilégiez un objet court, environ 50 caractères. Gmail et Outlook, les messageries les plus utilisées, limitent à 77 et 60 caractères respectivement l’objet de mail. En visant les 50 caractères, non seulement vous garantissez que votre objet ne sera pas tronqué, mais en plus vous vous forcez à aller droit au but et à créer un objet dynamique.
- L’impératif ou l’interrogatif : adressez-vous directement au destinataire !
- N’hésitez pas à sortir des sentiers battus. Rebondissez sur l’actualité, jouez avec les références, faites des jeux de mots, utilisez des chiffres, des émojis, soyez cryptiques… Tout ce qui est bon pour susciter la curiosité de vos lecteur·ices.
- N’en faites pas trop. Si vous ne voulez pas finir dans la catégorie spam, évitez les 55 points d’exclamation, les majuscules ou les mots trop marketing de types “promotions exclusives”.
- Si vous souhaitez utiliser des emojis, n’en utilisez pas plus d’un.
- Pensez à la personnalisation.
Le preview text : le bonus
Ou, en français, texte de prévisualisation. Il s’agit, par défaut, des premières lignes de votre mail. Premières lignes qui sont souvent très ennuyeuses de type : “Ouvrir cet email dans votre navigateur web”.
Si son rôle n’est pas principal, il permet de donner plus d’informations sur le contenu de votre newsletter et, en ce sens, constitue un allié non négligeable.
Nos conseils pour un bon preview text :
- 50 caractères maximum afin de faciliter la lisibilité.
- Liez-le avec votre objet !
- Faites-le ressortir en utilisant des codes typographiques (par exemple des tirets).
Mission : pousser à la lecture
Une fois votre newsletter ouverte, encore faut-il qu’elle soit lue ! Deux règles d’or à suivre.
La première consiste à soigner son accroche. De la même manière que votre objet, les premières lignes de votre newsletter doivent intriguer votre lectorat et les encourager à lire la suite.
Une bonne accroche doit répondre aux questions : qui ? Quoi ? Quand ? Comment ? Où ? Pourquoi ? Comment ? Elle se doit également d’être claire et concise, alors privilégiez les phrases courtes et le vocabulaire simple.
Seconde règle d’or : avoir une structure en béton. Concrètement, il s’agit d’organiser son discours selon la méthode de l’entonnoir : partez de l’information principale pour finir sur le détail. Et pour vous aider à structurer votre contenu, vous pouvez vous appuyer sur différentes techniques d’écriture comme la méthode AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action).
Le + : pensez aux titres, sous-titres, aux paragraphes et aux listes à puces. Cela vous permet d’être plus concis mais aussi de faciliter la lecture et de faire ressortir les informations importantes. 😉
Ambition : fidéliser son lectorat
On l’a dit : la newsletter est un canal de communication intime. Quoi de plus logique donc que de personnaliser au maximum cette expérience ? Comment ? En proposant ;
- Une newsletter adaptée aux attentes et besoins de vos lecteur·ice·s au contenu à forte valeur ajoutée.
- La personnalisation du contenu : de nombreux logiciels d’emailing vous permettent déjà d’utiliser le prénom du lecteur·ice. Une façon simple mais efficace de rendre sa newsletter plus personnelle.
- La segmentation du contenu : pour une personne sur deux, un contenu pas ou peu adapté aux besoins constitue un motif de désinscription. C’est là que la segmentation entre en jeu. En segmentant votre audience en fonction de son comportement (habitude de lecture, liens cliqués…) et/ou de ses intérêts, vous pouvez personnaliser le contenu de vos newsletters pour qu’il lui corresponde mieux.
Défi : générer de l’interaction
Qu’il s’agisse de cliquer sur un lien renvoyant vers une vidéo, une page produit, un formulaire d’inscription ou un sondage, le but est le même : générer de l’interaction. Pour cela, il faut maîtriser l’art du call to action. D’un point de vue purement design, celui-ci se doit d’être bien visible et d’être clairement identifiable. D’un point de vue éditorial, privilégiez l’impératif et la concision.
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour appuyer sur le bouton envoyer l’esprit serein. Nous avons hâte de vous lire !
Intuiti est l’agence marketing du groupe Iteractii. Que ce soit pour le design ou l’écriture de votre newsletter, l’équipe répond présente ! Contactez-nous.